> La première fois quand je l'ai vue
> J'ai tout de suite remarqué son regard
> J'en étais complètement hagard
>
> Dans ce jardin du Luxembourg
> Je me suis dit : il faut que je l'aborde
> Pour voir si tous les deux on s'accorde
>
> J'ai déposé mon baluchon
> Alors j'ai vu tes gros yeux doux
> J'en suis dev'nu un peu comme fou
>
> Quand je t'ai dit que tu me plaisais
> Que j'aimerais bien te revoir
> Tu m'as donné rendez-vous le soir
>
> Et je t'ai dit Oh Pénélope
> Que tu étais une sacrée belle fille
> Que je t'aimerai toute ma vie
>
> Quand dans ce lit de marguerites
> Tu m'as caressé doucement la tête
> Ma vie entière est une fête
>
> Et sous les regards de la foule
> J'ai posé ma main sur ta main
> Vous voyez bien que ce n'est pas malsain
>
> A l'ombre des eucalyptus
> Je t'ai dit : je veux que tu me suives
> Je te sentais d'humeur lascive
>
> Alors comme ça dans les tulipes
> Tu m'as fait une petite promesse
> Gage d'affection et de tendresse
>
> Si notre amour devait céder
> Je n'aurais plus qu'à me faire prêtre
> Je ne pourrais jamais m'en remettre
>
> Car si un jour notre amour rouille
> Je m'en mordrai très fort les doigts
> Chérie vraiment je n'aime que toi
> ******************************************
> Ce poème naïf est de Paul Adam (Écrivain français 1862 - 1920) ..
> Et comme pour les poèmes grivois désormais bien connus de George Sand et
> d'Alfred de Musset, il recèle lui aussi un second sens caché.
> La clé ?
> Changez le dernier mot du second vers de chaque strophe,
> de manière à ce qu'il rime avec le premier vers, plutôt qu'avec le
> troisième.
> Vous allez voir, les mots vous viennent tout naturellement!!!!